Fenris l'elfe gris

Fenris est un elfe gris, aussi appelé elfe de la lune. Ce sont des elfes qui comme leur congénères se trouvent être particulièrement beau au physique svelte souple et agréable. Cependant la particularité des elfe gris sont qu'ils ont tous ou presque les cheveux blanc ou blond enfin d'une couleur très clair en terme général. Ils sont tous de couleur de peau pâle et Fenris n'échappe pas à la règle. Ses yeux sont vert et parsemée de trait dorée qui s'avère être très fascinant si l'ont se perd dans le jeu de couleur qu'ils laisse apercevoir. Fenris possède une particularité qui lui est propre, en effet son corps est parcourut de tatouage aussi blanc que ses cheveux qui ne semble pas avoir été avec de l'encre en réalité ils ont été fait à partir d'un métal étrange et très vieux qu'on ne trouve presque plus de nos jours, du samarium. La torture fut d'ailleurs tel qu'elle fut la cause de sa perte de mémoire. Son corps semble avoir un vécu que son possesseur ignore bien qu'il reste parfois douloureux. Au niveau vestimentaire, Fenris porte souvent une sorte de tenue qu'il affectionne particulièrement, noir et argentée elle est assez moulante et lui permet de se déplacer rapidement et souplement. Ses bras ne sont pas entièrement couvert par endroit et on peut apercevoir ses tatouages s'enroulant tout autour comme des serpents. Ses mains sont elles recouverte par des gants étrange dans un métal léger et terminé par des griffes acérées elles aussi en métal lui donnant l'opportunité de faire mal pour se défendre. C'est gants, bien qu'allant de pair avec sa tenue, ne le quitte que très rarement comme s'il avait peur de se faire agresser et d'être sans défense. Parfois l'ors des nuits de pleine lune ses tatouage brille d'une étrange couleur bleu-argentée qui peut sembler inquiétante en elle même mais qui ne signifie que peut de chose..;enfin normalement. Ses cheveux, aussi blanc que le métal roulant sous sa peau et aussi brillant que l'éclat de la lune sont mi-long et semble aussi fin et liquide que de l'eau alors qu'il n'en n'est rien. Sa beauté quand à elle semble rayonner avec la lune et redevenir plus "humaine" aux rayons du soleil.

Froid comme la nuit d'hiver et sensible comme la lune, voilà ce qui décrirait au mieux notre petit Fenris, il n'a d'amour que pour lui-même et accorde aux autres l'importance d'une demi-seconde. Souvent perdu dans ses pensés il n'est atteint par rien et semble se foutre d'absolument tout et particulièrement des autres. Égoïste, aigrie et solitaire il n'aime pas la compagnie et se trouve être tout particulièrement froid et méchant avec les gens qui le colle un peu trop. Souvent ..enfin très souvent sarcastique il aime rabaisser et blessé les gens en jouant sur leurs points faible et les sujet qui leur sont sensible il ne possède aucune pitié pour personne et lui arrive fréquemment d'être très dur sur certaine chose. Toujours seul lorsqu'on l'approche il à la fâcheuse tendance à se mettre sur la défensive. Très bon combattant à l'épée, la particularité de son style de combat est de pouvoirs sentir les mouvements de l'air autour d'une cible et d'entendre la traction de ses muscles ce qui lui est assez avantageux sauf face à une cible immobile. Au final Fenris ressemble plus à vieux qui préférerait rester enfermé chez lui plutôt que de fréquenter les gens qui l'indiffère totalement, ne connaissant pas du tout son âge cela pourrait très bien être probable. Ainsi en terme général il ne vaut mieux pas venir se frotter à cet elfe mal lécher...il ne faut pourtant pas croire qu'il est frigide très loin de là même si le contact des autres non voulu le répugne lorsqu'il le veut il devient très chaud mais surtout très sadique dans toute relation physique.

Fenris...voilà la seule chose dont il se souvenait alors que ses yeux verts émeraude s'ouvrait sur le monde. Il supposa que ce fut son nom...ou alors qu'on l'appelait ainsi. Il en se souvenait de rien, rien d'autre qu'un nom et le vague contour d'une silhouette..d'un visage. Le reste était comme un puits sans fond dans sa mémoire, comme si rien n'avait existé avant qu'il n'ouvre les yeux, pourtant il savait qu'il avait vécu, ne lui demandez pas comment..il savait c'était tout. Son regard s'attarda autour de lui et il se rendit compte qu'il était dans une pièce entièrement noir, l'odeur de la sueur et du sang vint lui chatouiller les narines, il reconnu tout de suite celle du sang, il l'a connaissait ...connaissait très bien même. Lentement il tenta de bouger ses jambes, elles lui répondait, il tenta alors de se lever et posa ses pieds au sol.

Aussitôt une immonde douleur lui remonta de partout dans le corps jusqu'au cerveau lui faisant pousser une plainte sourde. Il plissa les yeux attendant que la sensation de tous ses os se liquéfiant disparaisse. Une fois qu'il eu put poser les pieds parterre et se lever il observa plus attentivement la pièce où il se trouvait..L'obscurité ne le gênait pas, bien au contraire il voyait en elle une entité rassurante, douce, protectrice et surtout...elle ne l'aveuglait pas au contraire du soleil sur ses yeux fragile. Il avança lentement dans la pièce, ignorant le liquide pourpre qui collait à ses pieds nus, il s'aperçut à ce moment là qu'il était entièrement nu ne portant rien d'autre sur lui qu'un étrange tatouage faiblement luminescent. Il ne se surpris pas de le trouver là, mais il savait que la douleur venait de lui, de ce qui avait état implanté dans ses veines contre sa volonté et lui rongeant la peau. Sa constitution d'elfe lui permettait de ne pas en mourir et au contraire de devenir plus fort mais..Le prix de la douleur à payer était trop fort.

Il avança encore et finit par distinguer la porte, d'un mouvement lent il l'ouvrit et tomba sur un long couloir éclairé à la bougie. Quelqu'un semblait savoir que ses pauvres yeux était sensible ou alors la bougie était le seul moyen de s'éclairer..il ne savait pas. D'un pas lourd, et rendu lent par le poids de la douleur il avança dans les méandre semblant sans fin de se sous-sol. Il lui semblait que des heures c'était écoulé lorsqu'il trouva enfin un escalier qui semblait remonter vers la lumière du jour, plissant les yeux pour essayer de s'habituer il ouvrit la porte et resta aveugle pendant quelques secondes avant de faire un pas de plus dans cet endroit. Lentement ses yeux s'habituèrent à la source de lumière qu'était le soleil mais il se sentait à moitié aveugle, comme si autant le noir ne le dérangeait en rien mais la lumière lui arrachait une partie de sa vue.

Il s'aventura dans la pièce essayant d'éviter le plus possible les meubles se trouvant sur son passage puis une voix chuchota quelque chose, il tourna la tête vers cette voix et ne vit pas grand chose à part le contour d'un corps sombre, deux autres ombres se détachèrent du lots et de lourd rideaux de velours furent tiré coupant court à la lumière du jour qui se glissant encore vicieusement entre les rares espaces que laissait deux rideaux. Aussitôt ses yeux retrouvèrent une partie de leur capacité et il put enfin voir clairement la salle où il se trouvait. Tout était teinté d'or et de rouge, tout sentait le luxe et la noblesse à des kilomètres et particulièrement l'homme tranquillement assis sur le large fauteuil, si large qu'on aurait pus s'y asseoir à deux aisément. Cet homme à la beauté sans nul doute aussi trompeuse que toutes les dorures qui couvraient ses meubles sourit et se leva s'approchant de l'elfe qui ne bougea pas d'un pouce.

Il ne savais pour quelle raison son corps refusait d'obéir aux désirs impérieux qui montait en lui et lui criait, lui hurlait de s'éloigner de cet homme. Que chaque douleur qui parcourait son maigre corps était de sa faute. Cependant il resta immobile et se laissa toucher; observer par l'autre homme comme s'il jugeait une marchandise. Son regard plein de convoitise s'arrêta un instant sur son sexe pâle au repos reposant sur de fine et rare boucle blanche. Il continua son observation puis retourna s'asseoir dans son fauteuil confortable laissant l'elfe nu et debout au milieu de la salle plongée dans l'obscurité.

-On dirait que le Samarium à bien pris dans ta peau..ainsi nous pourrons voir quel genre de réaction cela créer dans un corps immortel...les humains sont tellement fragile, les rares ayant supporté la douleur de l'implantation sont tous mort des suites de l'opération.

Fenris ne comprenait pas où cet homme voulait en venir, tout ce qu'il savait c'est qu'il n'était pas le premier à se retrouver dans cet situation mais le premier à y survivre. Intrigué et méfiant il recula d'un pas et remarqua que la trace du soleil sur le sol était en train de s'effacer laissant lentement place à la lune qui trônerait en maître, quelque chose en lui, ses instincts surement, lui affirmèrent que ce soir, la pleine lune brillerait sur son lac d'étoile et ne laisserait personne contre dire son règne éternel. D'un accord commun avec son instinct il se tourna vers la première fenêtre et alla ouvrir les rideaux exposant son corps nu au premier rayon de lune qui pointait à l'horizon. Dès que la lumière nacré entra en contact avec ses nouvelles marque elles se mirent à briller d'une étrange lueur bleutée-argentée, répondant à l'appel de la lune et il se sentit emplie d'une force sans limite, d'une force brute et à la fois effrayante qu'il ne connaissait pas.

Levant ses mains à la hauteur de son visage fermé de toute émotions il constata que les étrange tatouage qui courait sur celle-ci brillant fortement et semblait être la source même de cette force. Intrigué à nouveau il se tourna vers l'humain qui le regardait avec un mélange de fascination et de fierté. L'ont pouvait sentir dans son regard, dans son attitude, qu'il était satisfait...Satisfait de voir que son expérience avait fonctionné, satisfait de pouvoirs prouver au reste du monde que ses recherches avaient atteints leur but. Un instant, juste l'espace d'une seconde, Fenris crut comprendre que cet homme voyait en lui un objet...une chose..pire encore..un esclave. Des brides de souvenirs firent timidement leur apparitions dans son cerveau et il se souvint..il se souvint de sa famille mourant de faim à cause d'une guerre qui ne durait que depuis trop longtemps...il se souvint de ce même homme lui promettant d'offrir à sa famille tout l'argent et les denrées dont ils avaient besoin pour vivre en échange de sa soumission...en échange de devenir son esclave...a moins que...ce soit sa famille qui l'est vendu..il lui semblait qu'il était...très jeune à cette époque.

Et puis les années..les dizaines d'années de servitude...son maître..il était mort et devant lui était son fils. Ainsi il avait passé l'une des générations au service de cette famille encore et toujours, oui il ne connaissait que cela...l'esclavagisme. Puis il lui revint en mémoire qu'il n'avait pas toujours été ainsi..que sous son père..il était bien plus libre bien plus heureux et ne ressentait pas les chaînes de l'esclavage. Puis le père était mort laissant place au fils, scientifique à moitié fou. Et voilà où il en était à présent. Fronçant les sourcils, cette nouvelle chance de vivre lui apportait un nouvel espoir...et il se devait de le saisir, son passé oublier il était un homme nouveau..enfin un elfe nouveau et rien ne l'empêcherait de prendre sa vie en main. Son état de servitude n'avait que trop duré et aujourd'hui...il était libre d'être lui. Pris d'un élan de colère fou il serra le poing mais ne fit rien, il n'avait pas d'arme, il n'avait rien pour se protéger et son "maître" était protéger par ses serviteurs et tout un tas de truc dont il ne soupçonnait même pas l'existence. Alors il se dit qu'il attendrait. Souplement il se tourna vers l'homme et s'approcha pour venir se mettre à genoux devant lui, avec une grâce et une insolence pesante.

-Ordonnez...et j’exécuterais.

L'homme s'installa confortablement et souris à l'elfe lui indiquant de se redresser. Il fit ensuite signe à des servantes qui attendait sagement dans le coin de la pièce, elles approchèrent et déposèrent des vêtements devant l'elfe. Celui-ci les observa et les mit sans faire d'histoire enfilant l'étrange tenue noir moulante et les gants orné de griffe en métal s'alliant parfaitement à ses nouveaux tatouages comme si elle avait été prévue juste pour ce moment précis. L'elfe s'observa puis redressa la tête vers son pseudo maître. Ainsi il attendrait..il attendrait la prochaine pleine lune, le mois prochain, il tuerait cet homme odieux et prendrait son manoir, mettrait fin aux jours de tous les domestiques et vivrais ici laissant cet endroit de cauchemars devenir une ruine peu à peu mais une ruine où il lui fera bon vivre..parce qu'elle sera sienne..parce qu'il aura décidé une fois dans sa vie...Que quelque chose lui appartenait.

Le mois suivant des hurlements bref sonnèrent dans le manoir d'un homme riche mais qu'on disait fou, tout le monde fut tué et personne n'en réchappa. Le manoir fut laissé à l'abandon puis oublié...Ce que personne ne sut jamais c'est que quelqu'un y habitait encore, observant la vie défiler avec le calme seul qui puisse avoir un être sans peur de la mort.

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